Les « soft skills », ces compétences que vous détenez et auxquelles vous ne pensiez pas

By Mathieu

Quand on veut changer de boulot, tout n’est pas simple. Souvent, on hésite à sauter le pas, parce qu’on n’a pas confiance en soi. Pas confiance en ses compétences, plus précisément.

Je le remarque surtout chez mes clients qui n’ont pas changé de poste depuis longtemps. Ou qui n’ont jamais travaillé que dans une seule et même fonction, au sein de l’entreprise :

« Si je pars, je me demande bien ce que je vais pouvoir faire d’autre, puisque je ne sais faire que ça ».

Alors oui, bien sûr, apprendre un nouveau métier ou prendre un virage important pour sa carrière, c’est développer de nouvelles compétences, forcément. Ne serait-ce que la compétence de « savoir changer ».

Et justement. Savoir changer, c’est une compétence qui ne s’apprend pas en formation. Mais c’est une aptitude que l’on va développer en changeant, et en re-changeant.

Cette capacité à savoir changer, qui peut s’apparenter à la capacité d’adaptation, ça fait partie de ce qu’on appelle les « soft skills ». Et ça, c’est très recherché par les entreprises. Prendre conscience de vos soft skills va vous faire reprendre confiance en ce pan entier de vos compétences, auquel vous ne pensiez pas.

Voici donc 5 points importants à connaître sur les soft skills

Le but est d’engager une réflexion sur les vôtres. Celles que vous allez pouvoir faire valoir pour passer avec succès la prochaine étape de votre longue carrière. Et topper votre prochain job.

C’est quoi, les « soft skills » ?

Littéralement « compétences douces », par opposition aux « hard skills », les compétences dites « dures ». Je ne traduis volontairement pas ce terme par « compétences molles », comme la version française a décidé de le faire, car en réalité, ces compétences ne sont pas molles du tout.

Une « soft skill » est une qualité souvent associée au domaine de l’intelligence émotionnelle.

Par exemple : Votre façon d’entrer en relation. De la cultiver. De communiquer avec les autres. D’être apprécié pour vos qualités humaines. D’être intuitif. Chaleureux. D’être optimiste et de voir le verre à moitié plein, etc.

Certains auteurs qui écrivent sur le leadership associent les « soft skills » au versant plutôt féminin de l’être humain. A vous de vous faire votre avis là-dessus, mais il est vrai que communication et instinct sont traditionnellement rangés dans la catégorie « Vénus » de nos qualités/compétences…

À quoi servent les « soft skills » ?

En identifiant les vôtres, et en sachant comment bien les utiliser et les mettre en avant, vous allez même avoir une longueur d’avance sur vos concurrents (j’entends par concurrents les collègues qui visent la même évolution professionnelle que vous, les candidats au même poste si vous êtes en recherche d’emploi, etc.)

Pourquoi les « soft skills » sont-elles si appréciées par les entreprises ?

Ces compétences sont appréciées en entreprise, parce qu’elles complètent bien les savoir-faire plus terre-à-terre (« hard skills ») que sont par exemple, le sens de l’organisation, les techniques de négociation, ou encore la gestion commerciale, etc.

Elles le sont particulièrement lorsque les postes que l’entreprise propose sont en contact direct avec les clients (internes ou externes).

Recruter les « soft skills », une assurance pour l’avenir

Et surtout, les soft skills ne périment pas. Parier sur l’embauche d’un candidat plein d’empathie et d’instinct est un bon investissement sur le long terme pour un recruteur. Alors que « maîtriser le logiciel untel » prévoit des mises à jour régulières, qui ne sont pas gratuites pour l’entreprise.

En plus, on dit aussi que les « soft skills » sont le cœur des qualités du leader. Les recruteurs seront donc encore plus attentifs à la façon dont vous les exprimez, s’ils sont à la recherche d’un candidat à fort potentiel d’évolution.

Les trois principales « soft skills » attendues dans les entreprises :

  • Un fort sens de la communication

A l’oral ou à l’écrit, savoir communiquer en long, en large, et en travers est un point incontournable. En quantité certes, mais surtout en qualité : Une influence efficace, de façon simple et claire et qui démontre à son public qu’elle a été écoutée et comprise.

  • Savoir convaincre

Savoir influencer et convaincre les clients, les collaborateurs, les partenaires, les hiérarchiques, les pairs, et le tout dans le bon sens. Y parvenir nécessite une touche de subtilité, et toujours du plein d’écoute et d’empathie en amont.

  •  Faire preuve d’humilité

L’humilité, c’est avoir un sentiment modeste de sa contribution, de sa situation et de sa position. De plus en plus, les leaders autoritaires et avides de pouvoir (tiens, ça me dresse le poil sur le bras rien que d’en parler, ça doit réveiller chez moi un mauvais souvenir !), même s’ils peuvent démontrer une certaine efficacité à court terme, sont sur le déclin (et heureusement).

L’idée aujourd’hui est de laisser son ego à la porte, et d’être conscient du potentiel de toutes les idées qui émanent de l’équipe. Ça c’est du raisonnement à long terme, et c’est bon pour une boîte.

Donc vous l’avez compris, les « soft skills » n’ont rien de compétences « molles ». Moi je dirais « compétences douces ».

Donc le calcul est simple : Quand vous faites l’inventaire de vos compétences, vous devez lister :

  • Vos expériences factuelles en termes de missions et tâches
  • Les compétences « dures » que vous en tirez (recruter, utiliser Excel,etc.)
  • Les « soft skills » qui vous ont permis de mener votre mission de manière particulièrement qualitative (bien communiquer, être emphatique, etc.)
Mathieu