LES 15 COMMANDEMENTS DU PATRON TOXIQUE…

By Mathieu

Les « commandements du patron toxique » révèlent les méthodes anti-management auxquelles est exposés un salarié et qui se peuvent se révélées extrêmement néfastes.

Depuis, Nevelena a changé d’emploi, a repris confiance en ses capacités et se porte aujourd’hui beaucoup mieux

Les 15 ordres du patron toxique

« 1 Apprenez les faiblesses de votre collaborateur

Prenez une tasse de café à son arrivée.

Parlez-lui de vous, de votre vie, de vos expériences et de vos réalisations, et interrogez-le sur sa vie privée.

Ils seront mal à l’aise et confus.

Cependant, il est probable qu’ils vous confieront quelques détails personnels à ce moment-là.

Bravo ! Vous connaissez maintenant ses faiblesses et vous pouvez les utiliser à votre avantage !

2 Ne soyez pas trop pédant

Commencez par expliquer la partie opérationnelle du travail , mais sans en expliquer l’importance. L’employé devra découvrir par lui-même le « qui », le « quoi » et le « pourquoi ».

Si vous êtes capable de le voir, cela devrait être transparent pour tout le monde !

3 Exiger que la personne soit rapidement opérationnelle

Pendant la formation, parlez et bougez vite, naviguez dans les onglets, les documents, les logiciels et les modules à votre rythme.

Il doit savoir jusqu’à quel point vous pouvez être professionnel !

S’il ose vous demander de ralentir, fâchez-vous, dites-lui qu’il est extrêmement lent, et que c’est une obligation pour vous.

Maintenant, demandez-lui d’effectuer les mêmes manipulations que vous venez de faire devant lui/elle. Placez-la devant votre ordinateur. Asseyez-vous derrière elle et donnez-lui des instructions.

Si une personne fait une erreur, corrigez-la immédiatement, n’attendez pas qu’elle se corrige elle-même.

Affichez votre colère et soupirez, dites-lui que vous en avez assez C’est crucial !

4 Veillez à ce qu’il/elle ait le contrôle le plus souvent possible

Ne lui parlez pas des différents critères à prendre en compte dans l’exécution de la tâche, mais ne discutez pas des cas particuliers. Créez des pièges.

Vous verrez, il sera dans l’embarras !

Donnez-lui quelques instructions simples et non informées, puis laissez-le se débrouiller.

Interrompez-le, confiez-lui des tâches urgentes, en plus des autres tâches, et assurez-vous qu ‘il/elle rende des comptes régulièrement.

5 Faites-lui sentir qu’il n’est pas compétent.

Répondez à chaque question en disant « Je vous l’ai déjà expliqué ou montré ».

Le plus souvent sur un ton colérique.

Veillez à souligner les erreurs et les fautes, même si elles sont minimes. Faites-le fréquemment.

Et montrez-lui que vous écrivez vos notes sur votre feuille.

6 Faites preuve de tromperie lorsque vous le pouvez.

Si la personne essaie de prétendre que vous ne lui avez pas expliqué la situation, soyez indigné ! Regardez autour de vous et dites : « Bien sûr que je l’ai fait, je vous l’ai expliqué et vous avez juste oublié ».

Votre collègue n’a probablement pas raison.

7 – Vérifiez-le/la en permanence

Mettez votre dos contre le sien pour regarder son travail et exclamez-vous bruyamment si vous trouvez qu’il est trop lent.

Soulignez TOUTES ses erreurs Il n’est pas nécessaire d’attendre qu’il comprenne et se corrige.

8 Le déranger, interrompre sa concentration

Il/elle est souvent coupé(e) de ce qu’il/elle est en train de faire ou pose des questions qui n’ont rien à voir avec la situation. Obtenez une réponse rapide. Vous remarquerez que c’est extrêmement déstabilisant.

9 Se mettre fréquemment en colère

Mettez-vous en colère contre lui/elle, criez-lui dessus et passez vos nerfs.

Faites-le sourire.

Utilisez et réprimez votre colère contre lui/elle en pointant les erreurs de votre adversaire et en les signalant dans l’espace ouvert devant les témoins.

Au final, chacun doit être conscient que ce n’est pas vous qui n’êtes pas compétent ou enseignant.

10 Distinguez-le de ses collègues

Ne le laissez pas chercher des détails ou des sources auprès d’autres sources. Vous êtes leur source principale.

Il ne doit rien vous manquer !

Laissez les autres prendre le relais de ce que vous avez fait pour lui.

11 Ne vous laissez pas déborder !

Veillez à ce que la personne ne devienne pas trop compétente, car elle pourrait être observée.

Ou, pire encore, vous pourriez être dépassé par quelqu’un d’autre !

12Laissez-les faire des heures supplémentaires

Vos commentaires l’affectent et il/elle veut rattraper les difficultés.

Il arrive donc tôt le matin, repart tard le soir et travaille 12 heures par jour.

Il/elle sera certainement rapidement épuisé (e).

Finalement, c’est comme ça qu’on se fait les dents…

13 Le/la dévaloriser

Faites-lui comprendre que vous ne pouvez pas lui confier cette tâche parce qu’il n’est pas assez compétent.

Vous pouvez également vous interroger sur le contenu de son CV :  » Vous nous avez dit sur votre CV que… et ce n’est pas ce que je vois « .

14 Il leur est difficile d’obtenir des informations

Ne les informez pas de l’état d’avancement d’une réunion plus tard dans l’après-midi. Et il/elle risque d’arriver en retard.

Vous pouvez souligner le retard auprès du public.

Oublier des instructions importantes.

Ne parlez pas trop doucement pour éviter que votre interlocuteur n’écoute tout ce que vous dites, ou le dise mal.

15 Ne soulignez pas les réalisations et les efforts de votre enfant.

C’est un travailleur acharné.

Il est persévérant.

L’employé a même signalé une erreur dans le système. Celle-ci causait-elle des problèmes à tout le monde, du temps inutile et des erreurs pour l’équipe ?

Ne le suppliez pas. Parce que c’est son travail.

Je suis sûre que de nombreuses personnes reconnaîtront leurs managers présents ou passés…

En pensez-vous autant ?

Mathieu