L’utilisation des réseaux sociaux professionnels dans le développement de notre carrière est devenue incontournable.
Bien utilisé, LinkedIn nous permet d’entrer en contact avec des gens (DRH, dirigeants de PME et autres décideurs : ceux qui pourraient bien être en position de nous signer un contrat de travail, en gros) qui pouvaient paraître inaccessibles il y a quelques années, quand on cherchait un job.
Aujourd’hui, LinkedIn rend tout le monde accessible, facilement, et la plupart du temps gratuitement.
Quand notre utilisation des réseaux sociaux professionnels ne nous permet pas directement d’entrer en contact avec ces personnes, ils nous permettent au moins d’être visible sur la toile, et de devenir potentiellement « contactable » par eux (si ce que notre profil dégage est opportun pour leur recherche, bien sûr).
Comment utiliser les réseaux sociaux pour développer sa carrière ?
Comme je le répète souvent dans mes billets, les réseaux comme LinkedIn permettent 3 choses :
Être distinct, en nous créant la possibilité de diffuser un message qualitatif et différenciant, de sortir du lot.
Être visible, donc que ce message puisse toucher un maximum de personnes dont on aurait besoin pour atteindre notre objectif professionnel
Être crédible, donc obtenir des recommandations, des endossements, de l’engagement de la part des gens qui nous connaissent et connaissent notre travail, et apporter ainsi du crédit et une forme de garantie à notre profil.
Ta base de contacts est ta base de visibilité
L’ordre des choses étant d’abord de monter correctement le fameux message distinctif, puis de le rendre visible, et enfin d’attirer les recommandations des tiers.
Sauf que pour être (correctement) visible, il te faut une base de visibilité importante.
La base de ta visibilité, c’est ta base (nombre) de contacts.
Ben oui : Tu peux avoir la meilleure image du monde, le message le plus impactant, la stratégie de présence la plus intelligente… si tu as 2 contacts dans ta base, Tu n’auras jamais que la possibilité d’atteindre potentiellement…2 contacts au carré, n’est-ce pas ?
Faut-il avoir beaucoup de contacts sur LinkedIn ?
Alors il y a deux écoles.
Il y a les « qualitatifs » comme Catherine Fisher dans cet article du JDN, qui disent : « Il vaut mieux avoir peu de contacts mais des contacts ciblés à qui votre profil parle, et qui vont vouloir relationner et s’engager pour vous »
Et il y a les « quantitatifs » qui disent : « Plus tu as de contacts, plus tu as de chances de te faire liker/partager/commenter. Et forcément dans le lot, il y a une probabilité plus importante de toucher des contacts dits « qualifiés » en niveau 2, c’est-à-dire dans les contacts de tes contacts »
Avoir beaucoup de contacts qualifiés
Pour moi, les deux ont raison.
Dans l’idéal, il faudrait avoir « beaucoup de contacts qualifiés ».
Sauf que LinkedIn est très lent : en 2014, les profils y passaient en moyenne 17 minutes par mois, et seulement 35% des utilisateurs s’y connectaient tous les jours…
Donc le temps de se faire une belle base de contacts qualifiés, nombreux et réactifs, l’indemnité ASSEDIC avait le temps de s’essouffler, (alors qu’on en avait besoin de s’en servir pour trouver un emploi, « ET VIIIITE »…)
Mon conseil ?
Quiz spécial maman
« Es-tu (réellement) prête à changer de vie professionnelle ? »
Faire grandir sa base rapidement, en commençant déjà par importer les contacts de ton carnet d’adresses (ceux-là, tu es censé les connaître).
Puis envoyer régulièrement des demandes de contacts motivées, à des contacts qualifiés, en ciblant bien les personnes qui, elles-mêmes, ont un réseau potentiellement intéressant. Voir comment faire ici.
Attention. Tu peux avoir le plus beau réseau du monde. Si ton message n’est pas bon, il ne te servira à rien, et tu perdras ton temps à vouloir utiliser LinkedIn.